jeudi 28 avril 2016

Mais pourquoi tant de haine?

MiniTAX a écrit à mon attention:
  • Bon, je sais, demander à un réchauffiste de s’informer, c’est comme pisser dans un violon…
Personnellement j'aime bien aller pisser dans le violon Skyfall, ce n'est pas un Stradivarius, tout juste un crincrin duquel des amateurs maladroits essaient de tirer quelques notes discordantes à partir d'une partition co-écrite par Fred Singer et les frères Koch.

Et comme ils connaissent la partition par cœur ils la jouent et surjouent en ayant oublié qui étaient les véritables auteurs; ils pensent naïvement que ce sont des scientifiques comme Allègre, Courtillot, Leroux, Soon ou Monckton (oui oui, ils prennent le potty peer pour un scientifique...) c'est-à-dire de simples marionnettes qui sont supposées donner un vernis scientifique au petit monde du climatoscepticisme.

Et quand on leur montre qu'ils font fausse route, tout ce qu'ils trouvent, à part vous renvoyer des pseudo-études ou de véritables études mal interprétées, c'est de vous insulter ou vous déprécier en sous-entendant que vous êtes un crétin, par exemple:
  • 31.  Manivelle | 17/04/2016 @ 14:16 Ben ouais, miniTAX !
    Vous avez oublié de lire Mano sur son « blog »…..
    Comme moi sans doute (et peu ou prou tout le monde) vous en avez sûrement rien à cirer du tout.
  • 37.  miniTAX | 20/04/2016 @ 11:45
    Il faudra nous expliquer comment « l’excellent Guillaume Séchet » a pu co-écrire un livre avec Emmanuel Leroy-Ladurie ( http://documents.irevues.inist…..sequence=1) alors que ce dernier n’est en rien climatosceptique (http://sogeco31.blogspot.fr/20…..e-roy.html), bien au contraire.
    Mano (#30), L’explication, c’est que Séchet a co-écrit avec Leroy-Ladurie pour la simple raison que les livres de Leroy-Ladurie sont climato-sceptiques, banane (la preuve, l’Histoire du Climat depuis l’An Mil a été longuement abordé sur… Skyfall). Mais pour comprendre ça, encore faut-il s’intéresser à ce qu’a écrit Leroy-Ladurie au lieu de se contenter de ses génuflexions à la FARCE. Bon, je sais, demander à un réchauffiste de s’informer, c’est comme pisser dans un violon…
  • 44.  scaletrans | 20/04/2016 @ 14:42
    Mano (#41),
    Outre les attaques ad hominen plus ou moins camouflées (in cauda venenum hein ?). Vous vous donnez des verges pour vous faire fouetter. On sait bien que le rapport entre l’époque climatique actuelle et celle de l’optimum médiéval ont des caractéristiques tout à fait proches; rien qu’un exemple: on a retrouvé, avec le retrait de la Mer de Glace, des morceaux de troncs datés de cette époque.
    Mais je me demande à quoi sert-il de vous répondre
  • 49.  miniTAX | 20/04/2016 @ 23:41
    En quoi cela invalide-t-il la responsabilité humaine actuelle du réchauffement climatique?
    Mano (#45), alors là, c’est une question si stupide sur tous les plans qu’on dirait que tu tends exprès le bâton pour te faire battre.
    Sur le plan purement logique, le climat de l’an Mil était chaud (plus chaud que maintenant) sans que la responsabilité de l’homme puisse être invoquée, donc ça prouve bien une absence de causalité entre climat chaud et responsabilité humaine donc ça invalide bien cette dernière dans le réchauffement actuel.
    Sur le plan scientifique, si un contre-exemple aussi flagrant, le climat médiéval, n’invalide la théorie de la responsabilité humaine (en science, une théorie a beau avoir des milliers de confirmation, il suffit d’un seul contre-exemple, un seul, pour mettre la théorie à la poubelle), alors QU’EST CE QU’IL FAUDRAIT pour l’invalider?
    Sur le plan rhétorique, ta fausse question démontre soit une malhonnêteté crasse, soit une parfaite imbécilité, mais dans ton cas, je pense que c’est les deux ensembles. Peu de climato-sceptique nie que l’Homme ait une part dans le réchauffement, part que de toute façon le GIEC n’est même pas fichu de quantifier, bon bref ( (tu vas le nier peut-être ???). Or dire que « l’Homme a une part de responsabilité dans le réchauffement », c’est comme dire « pisser dans le lac fait monter l’eau », chose que personne ne conteste, ça ne dit rien du tout. Et surtout, ça n’a rien à voir avec ce que tu insinues crapuleusement, à savoir que « l’Homme est responsable du réchauffement actuel ». C’est aussi différent que la différence entre « j’ai une part de responsabilité dans la dette de la France » et « je suis responsable de la dette de la France ».
    Et enfin, sur le plan épistémologique, ta question revient à demander « en quoi cela invalide la responsabilité des fantômes sur les cauchemars ? », ça ne concerne pas quelque chose de falsifiable (la preuve, qu’as tu à répondre à la question « qu’est ce qui pourrait invalider la théorie réchauffiste » ? RIEN). Donc il ne s’agit de science mais au mieux de la croyance, au pire d’une brève de comptoir. Mais où avais-je la tête, le réchauffisme est une religion !
  • 50.  miniTAX | 20/04/2016 @ 23:57
    « demander à Mano d’où vient la citation », la citation vient d’un homme politique, pas d’un scientifique; « the science is settled » a été inventé par les climatosceptiques, on appelle cela un strawman, car les climatologues n’ont jamais prétendu que leur science était établie une fois pour toutes.
    Mano (#42), arrête de mentir effrontément. Hervé le Treut avait déclaré à l’AFP au sujet de la canicule de 2006 que «  »Le dérèglement est en marche, il n’y a aucun doute, on est au début du processus ». Et Jouzel, lors de la sortie du navet « an inconvenient truth » où Al Gore répétait « the science is settled, the scien.ce is set.tled », avait commenté « tout ce que dit Al Gore dans le film est exact ». Oser prétendre que « the science is settled » a été inventé par les climatosceptiques, tu sais comment ça s’appelle ? Ca s’appelle du révisionnisme.
    Mais bon, c’est pas la première fois que les gauchistes en général et les réchauffistes nous réécrivent l’Histoire à leur sauce, non seulement ils ont effacé l’Optimum médiéval d’un coup de crosse de hockey (grâce à un seul arbre, ma bonne Dame !) mais ils en arrivent même à torturer homogénéiser les relevés de température d’il y a tout juste 20, 30 ans !
  • 52.  Bob | 21/04/2016 @ 10:49
    Manivelle (#51),
    Bien analysé. C’est en effet, la vérité sur PgDG qui était très dubitatif sur les modèles numériques de tout poil, avec de très bonnes raisons. Quant à Charpak, il était surtout un grand promoteur du nucléaire comme les gens du CEA et se foutait totalement du climat.
    Et sauf que la « référence indépassable » selon Mano était un ami proche et collaborateur de Pg de G pendant des années et occupait le bureau voisin du sien jusqu’à son départ de l’ESPCI (2002). On peut penser que la « référence »sait de quoi elle parle, quoiqu’elle n’ait jamais explicitement « enrôlé », notre « gentleman physicien » contrairement à ce qu’essaye de faire croire aka Sofian Mannonen (alias Mano) qui n’est pas, après des années passées à polluer le WEB sous divers pseudos et sur divers sujets, à une « approximation » près.
    Enfin, tout le monde sait que PG de G a signé des deux mains l’appel de Heidelberg (en gros : « arrétez la folie écolo ») et qu’il n’a jamais voulu en démordre, même peu avant son décès, malgré l’insistance de Laurence Plévert qui l’a raconté dans son bouquin sur PG de G. (Le gentlman physicien)
  • 60.  Bob | 22/04/2016 @ 14:07
    Mano (#58),
    Peu avant son décès, PG de G a accordé plusieurs heures d’entretien à Laurence Plévert qui en a tiré un bouquin que PG deG a lu et approuvé.
    Lisez le avec le doigt (notamment à propos de l’appel de Heidelberg) et, ensuite; revenez tenter de faire un commentaire intelligent sur ce que pensait notre prix Nobel « gentleman ». Si possible, bien sûr.
  • 62.  Manivelle | 22/04/2016 @ 16:25
    Mano , ne vous fatiguez surtout pas, je n’ai lu que les 3 premières lignes de votre nouvelle prose (#58) et elles ne m’incitent pas à aller plus loin.
    Vous ne savez manifestement pas le moins du monde de quoi vous parlez et vous racontez sans sourciller n’importe quoi.
    C’est le propre des *****.
    (Modo : Pas de noms d’oiseaux, svp)
  • 68.  lemiere jacques | 22/04/2016 @ 21:09
    Mano (#64), pas de condescendance mal placée, vous racontez des bêtises, relisez vous ! si la preuve du rôle dominant du CO2 ( dans quoi d’ailleurs) a été apportée pourquoi donc utiliser les modèles pour le prouver?
    alors donc quand la preuve du rôle dominant du CO2 fut elle apportée? et comment??
  • 71.  Yannix | 23/04/2016 @ 0:31
    Cdt Michel e.r. (#66),
    Merci pour le lien de votre « conversion pdf » parce que ça ne marchait pas chez moi non plus.
    Sinon, bon courage aux autres intervenants pour faire cracher à Mano « la preuve ». :)
  • 74.  Christial | 23/04/2016 @ 12:30
    Surtout Mano ne nous quittez pas, c’est bien d’avoir un contradicteur mais s’il est isolé dans son camp et sert parfois de punching-ball. Sans doute que je l’inquiète pour rien, vous êtes résilient.
    Admettez quand même que votre histoire de preuve historique du caractère prédominant de l’influence de l’homme sur le RCA est un peu léger.
  • 77.  miniTAX | 24/04/2016 @ 10:04
    essayez plutôt de trouver des scientifiques vivants afin de les citer
    Mano (#58), ha, ça ne manque pas de piquant, venant d’un mec qui enrôle Arrhénius, un mort on ne peut plus mort, en nous affirmant avec l’aplomb d’un camelot que « la preuve du rôle dominant du CO2 a été apportée bien avant que les modèles existent » (alors même qu’Arrhénius n’avait jamais parlé de « rôle dominant » et qu’il a lui-même publié en 1906 un article qui renie sa propre théorie de l’effet de serre initiale).
    Tu veux des scientifiques climato-sceptiques vivants ? Il y en a à la pelle, et de haut calibre, pas comme des branquignoles de réchauffistes dont la compétence principale est de faire la lèche aux politicards pour quémander des fonds publics pour étudier les prétendues conséquences du RC sur la migration des morues ou la prolifération des moules bleues. On en a fait des listes partout et n’importe quel mongolien peut les trouver en deux secondes. Tu vas le nier, ça aussi ? Ah oui, il va le nier.
    Mais trêves de bavardage et de diversion, alors Mano, je répète la question, pourtant ultra-simple : qu’est ce qui pourrait invalider la responsabilité humaine actuelle du réchauffement climatique ?
  • 78.  miniTAX | 24/04/2016 @ 10:20
    je vous conseille la lecture du livre The discovery of global warming par Spencer R. Weart et vous apprendrez que dès 1938 Guy Stewart Callendar avait déjà bousculé le petit monde des météorologues, et le plus comique c’est que c’était un ingénieur, pas un chercheur. Mais le principe remonte comme vous le savez très bien à Joseph Fourier il y a 200 ans; depuis il y a eu Tyndall, Arrhenius, Croll, Högbom, Plass, Suess, Möller, Schneider, Woodwell et tellement d’autres depuis tellement longtemps qu’aujourd’hui les scientifiques ne tentent même plus de démontrer le rôle du CO2 dans le réchauffement;
    Mano (#76), dans aucun des noms, on a affaire à il y a une seule confirmation expérimentale ni même de tentative de confirmation expérimentale, uniquement de la théorie. Bref c’est de la rhétorique de l’argument d’autorité => poubelle. C’est d’autant plus poubelle que Spencer R. Weart est un pt1 d’activiste réchauffiste (pléonasme), c’est comme demander à une péripatéticienne de nous expliquer la vertu.
    Et on voit bien que tu te contentes de répéter comme un perroquet la propagande officielle parce que si tu t’étais vraiment renseigné sur les noms que tu balances, tu aurais vu que non seulement il n’a jamais été question de « preuve du rôle dominant du CO2 » mais en plus dans le cas d’Arrhénius, il s’agit d’une admission par le chimiste lui-même que sa théorie de l’effet de serre est FAUSSE.
    Et enfin, maintenir que le « CO2 a un rôle dominant dans le réchauffement  » et qu’on en aurait « la preuve » est de la pure crétinerie vu qu’on a plein de preuves incontestables que le CO2 n’a PAS un rôle dominant : les périodes où le climat se refroidit alors que le CO2 augmente !!!
    Euh sérieux, Mano, arrête de boire.
  • 83.  Manivelle | 24/04/2016 @ 14:20
    Christial (#81)
    En fait ce que je ne comprends pas dans les allégations du GIEC c’est ce 95% de confiance que le réchauffement passé est dû majoritairement aux activités humaines.
    Comme je l’ai déjà dit cela vient des « modèles » et seulement d’eux (ou presque)
    Eux seuls prétendent calculer quantitativement ce que l’effet de serre additionnel du CO2 d’origine humaine est censé donner sur la température moyenne de surface par exemple. On peut donc comparer ça à ce qui est observé pour la température moyenne.
    Le résultat c’est que les modélisateurs « trouvent » (ouaf ouaf… après ajustement de pleins de facteurs empiriques, qui l’eut cru) que c’est bien comparable et que avec 95 % de confiance le CO2 additionnel explique l’essentiel du réchauffement observé.
    Le problème de la preuve, en science, est évidemment de quantifier un effet donné (ici l’effet de serre du CO2 ajouté) supposé agir sur un phénomène donné (ici la température moyenne de surface) pour voir si cet effet peut ou non expliquerquantitativement les observations.
    La preuve n’est évidemment pas du tout apportée sous prétexte que Fourier ou Arrhénius et d’autres ont émis l’hypothèse que l’effet de serre du CO2 pourrait potentiellement influencer le climat de la planète, comme le blablate bêtement cet ignoramus scientifiquement complètement analphabète de Mano…..
  • 91.  miniTAX | 25/04/2016 @ 0:39
    Cela s’appelle officiellement dans les rapports du GIEC le « jugement des experts ». Les 95% ou la fourchette de 1,5 à 4,5°C pour la sensibilité sont des opinions.
    Nicias (#86), c’est comme l’histoire loufoque du « 2°C à ne pas dépasser » que tous les politocards brandissent comme si c’était un chiffre magique de la bible giecienne (à bien y penser, c’est magique en effet, il suffit de prononcer « 2°C » pour que les portes du coffre à deniers publics s’ouvrent tout grand).
    Or la genèse de ce fumeux « 2°C », un hoax planétaire d’une confondante de stupidité, relève d’un cynisme et d’une crapulerie sans borne des réchauffistes, puisque son auteur s’en est même publiquement vanté. Comme quoi, Goebels peut être fier de ses héritiers pastèques qui appliquent scrupuleusement sa devise : « plus le mensonge est gros, mieux ça passe ».
    Tiens, Mano, tu nous racontes l’histoire ? C’est du sordide à ta portée, vu que même les questions scientifiques les plus simples t’échappent complètement.
  • 105.  testut | 26/04/2016 @ 13:16
    Mano (#104),
    Mano vous vous fatiguez pour rien ; il neige en ce moment en Alsace et je ne peux pas planter mes patates qui sont en général en terre à la Saint George ; je suis donc allé sur votre lien, et j’ai vu cela
    MiniTAX est […] qui raconte n’importe quoi et le fait qu’il rencontre sur Skyfall une audience attentive en dit long sur le sérieux de ce site.
    et puis j’ai vu cela
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    Ce n’est pas la peine de vouloir étaler ici votre confiture qui n’intéresse personne
  • 106.  Nicias | 26/04/2016 @ 13:34
    Mano (#104),
    un certain miniTAX qui prétend que Ladurie et Séchet sont climatosceptiques
    Il n’a jamais prétendu cela ici. Je pense que vous ne comprenez pas ce que vous lisez, pas besoin d’aller sur votre blog le confirmer.
  • 107.  Manivelle | 26/04/2016 @ 14:40
    Nicias (#106)
    Je pense que vous ne comprenez pas ce que vous lisez
    Non seulement il ne comprend pas ce qu’il lit mais il étale sans sourciller, avec fierté, abondamment et naïvement devant tous toute l’incompréhension et l’étendue du bordel qu’il y a dans sa tête.
    A votre avis c’est le propre des…. ?
    *********, merci.
  • 111.  miniTAX | 26/04/2016 @ 15:40
    « Quand on écrit: « La science a tout compris » ça me fait bondir! »
    Il faut dire que c’est beaucoup plus les politiciens et militants demeurés que les scientifiques qui ânonnent ça.
    Ces derniers se retiennent un peu de faire sous eux car ils n’ont pas envie de tuer la poule aux oeufs d’or.
    Manivelle (#108), mouais, pourtant quand James Hansen, le climato-catastrophiste en chef avait déclaré en 1988, sous sermon et devant le Sénat, qu’il est « certain à 99% que le réchauffement est d’origine humaine et non naturelle », c’est exactement ça. Je n’ai pas eu le souvenir d’entendre un seul de la FARCE (la fraternité des alarmistes du RC exagéré) comme Jouzel, VMD ou le Treut crier au scandale contre cette certitude bidon. Et c’est un exemple parmi des milliers d’autres de ce genre de crapulerie de la part du « consensus ».
    Alors merci de ne pas vous mettre aussi à réécrire l’Histoire, on a déjà un Mano qui nous fait du révisionnisme sans vergogne à chaque phrase, ça suffit bien.
  • 121.  miniTAX | 27/04/2016 @ 0:11
    Je pense que vous ne comprenez pas ce que vous lisez, pas besoin d’aller sur votre blog le confirmer », je cite miniTAX « Séchet qui soit dit en passant est … climato-sceptique, » et « L’explication, c’est que Séchet a co-écrit avec Leroy-Ladurie pour la simple raison que les livres de Leroy-Ladurie sont climato-sceptiques, banane (la preuve, l’Histoire du Climat depuis l’An Mil a été longuement abordé sur… Skyfall) »
    Mano (#114), on s’en cogne de ce que tu penses, on a la preuve même que tu es un fieffé menteur, en me tronquant dans ma citation, pour me faire dire ce que j’ai pas dit. Décidément, tu ne recules devant aucune crapulerie, ça relève vraiment de la psychiatrie. Tu devrais aller te faire soigner, pov mec !
    Je remarque seulement que beaucoup sont allés voir l’article en question et sont repartis la queue entre les jambes sans oser commenter, il est tellement plus facile de le faire ici entre amis qui ne se contredisent pas.
    Faux ! Je vais t’écrire la version vraie :
    Je remarque seulement que personne n’en a rien à cirer de mon blog tout pourri et que personne ne le lit à par moi et ma mère quand elle me rapporte les repas dans ma cave.
     
  • 123.  miniTAX | 27/04/2016 @ 10:18
    » L’explication, c’est que Séchet a co-écrit avec Leroy-Ladurie pour la simple raison que les livres de Leroy-Ladurie sont climato-sceptiques, banane (la preuve, l’Histoire du Climat depuis l’An Mil a été longuement abordé sur… Skyfall). Mais pour comprendre ça, encore faut-il s’intéresser à ce qu’a écrit Leroy-Ladurie au lieu de se contenter de ses génuflexions à la FARCE. Bon, je sais, demander à un réchauffiste de s’informer, c’est comme pisser dans un violon… »
    Et c’est moi qui suis un fieffé menteur.
    Mano (#122), et qu’est ce qu’il y a que tu ne comprends pas dans l’expression « les génuflexions de Leroy-Ladurie à la FARCE », que tu as tronquée exprès pour me faire dire que Leroy-Ladurie serait climato-sceptique, chose que je n’ai jamais dite ?
    Bon, je retire, tu n’es pas un fieffé menteur. Tu es un menteur pathologique, qui a besoin d’être soigné.
    « personne n’en a rien à cirer de mon blog », ce n’est pas mon impression vu le temps passé par certains d’entre vous…
    oui, comme un junkie qui « n’a pas l’impression » d’être malade, quoi… 
  • 124.  Bernnard | 27/04/2016 @ 10:49
    Mano (#122),
    La niña revient bien plus vite que prévu c’est un fait. Ne vivez pas dans le virtuel.
    Il faut arrêter de prendre pour parole d’évangile ce qui sort des ordinateurs ! Seule l’observation réelle non biaisée est à considérer.
    Ça sera peut être différent quand nous comprendrons l’origine des oscillations océaniques, nous pourrons alors espérer prévoir dans les prochains 6 mois avec certitude !
    Voilà où en sont les eaux du pacifique équatorial au large du Pérou en ce moment. Le refroidissement est rapide:

    Ce sont des données calculées mais réelles qui sont présentées ici. Ce ne sont pas des projections sur plusieurs mois
  • 125.  testut | 27/04/2016 @ 12:34
    Mano (#122),
    Voir la réponse de Bernnard ; mais chaud ou froid , je crois que j’aurai pu aller ailleurs que sur votre blog et ne pas perdre mes 10 minutes que cela a duré , car pour vous classer, il suffit de survoler vos réponses ici; l’image de miniTax (Je remarque seulement que personne n’en a rien à cirer de mon blog tout pourri et que personne ne le lit à par moi et ma mère quand elle me rapporte les repas dans ma cave.) me paraît très bien adaptée
  • 130.  Nicias | 27/04/2016 @ 16:08
    Mano (#129),
    Mais il n’y a que vous ici qui n’aviez pas compris ce que miniTax avait écrit et que le sujet de sa phrase était les livres de LL et non LL lui même.
    Vous êtes lent d’esprit, mais vous n’êtes pas obligé d’en faire étalage ici commentaire après commentaire.
  • 141.  Manivelle | 28/04/2016 @ 9:53
    Christial (#132)
    Et puis Mano c’est quoi un climatosceptique ?
    Voyons, c’est quelqu’un qui pollue et qui est foncièrement méchant, égoïste, malhonnête et/ou idiot qui ne comprend rien à la « science ».
    En somme, le diable en personne, exactement l’opposé d’un réchauffiste….
    Brave réchauffiste comme Mano, qui hélas, né daltonien, ne peut voir le monde qu’en noir et blanc et qui nous a montré avec brio dans ce fil même à quel point il raisonne finement et comprend la « science »…. On en rit encore dans les chaumières.
    Le Roy Ladurie est historien et pas physicien ou climatologue. Sachant ce qu’il sait il ne peut démontrer que la science mainstream catastrophiste ne puisse avoir raison et ne l’exclue donc pas. Mais ce n’est ni une « génuflexion à la FARCE », comme le prétend miniTAX, ni encore moins une adhésion à celle-ci comme le croit notre inénarrable mano.
    Ensuite il a clairement précisé qu’il ne croit pas que le « remède » proposé pour soigner l’hypothétique mal, à savoir une diminution drastique de l’usage des fossiles, soit autre chose qu’une utopie.
    En passant et c’est essentiel, cela signifie que de toute façon nous ne pouvons définitivement pas espérer contrôler sérieusement le climat à venir.
    Personnellement je pense comme LRL qu’on ne peut exclure scientifiquement que le CO2 puisse devenir un gros problème. Par contre je prétends que ce n’est pas démontré du tout, ni de près ni de loin, ni « à 95% de confiance » ni même 50% ! La réalité scientifique est hélas que l’incertitude est telle qu’on ne peut nullement exclure que le CO2 s’avère même finalement globalement bénéfique.
    Mais tout ça c’est trop subtil pour les daltoniens.
  • 142.  miniTAX | 28/04/2016 @ 10:45
    Mano, avec son petit QI ne peut pas concevoir le monde par autre chose que blanc ou noir : si l’on n’est pas climato-sceptique, c’est qu’on est forcément croyant réchauffiste.
    Si quelqu’un puisse encore douter que les écrits de Leroy Ladurie sont climato-sceptiques, il suffit de lire l’un de ses textes postés sur Skyfall même (le repaire par excellence d’une « armée climatosceptique », dixit un certain journaleux) : http://www.skyfall.fr/2007/02/.....du-climat/
    Il écrit ce que tout ce qu’on trouve d’on ne peut plus climato-sceptique : les périodes de froids sont catastrophiques et engendrent famines et guerres, les périodes chaudes sont des périodes d’abondance, le climat a toujours changé, avec de grandes fluctuations, l’optimum médiéval a bien existé, le petit-âge glaciaire a été terrible pour l’humanité… Ce sont toutes ces histoires que la FARCE voudrait ignorer ou réécrire à sa sauce (cf la crosse de hockey de Mann & co). Manque de pot, les premiers textes de Leroy Ladurie, et pas des moindres, comme l’Histoire de l’An Mil, ont été écrit dans les années 1970, en pleine hystérie du global…cooling.
  • 147.  amike | 28/04/2016 @ 13:29
    Mano (#144),
    les liens que j’ai mentionnés dans mon dernier billet qui démontrent que l’accroissement du CO2 n’est pas forcément une bonne chose pour les végétaux
    Lisez vous vos liens ? Car vos propres sources affirment plutôt le contraire sur la réalité scientifique de l’effet du CO2 :
    Ca montre que l’on connait assez bien l’effet du facteur CO2 sur le rendement des plantes indépendamment de tout autre facteur. En passant de 380 à 550 ppm de CO2, on augmente ainsi en moyenne les rendements de 10 à 20 % pour les plantes en C3 et de 0 à 10 % pour les C4 en conditions non stressantes.
    Ou encore, pour les autres facteurs :
    Par ailleurs, des effets d’augmentation des teneurs en CO2 sur la biomasse ont été observés sur des prairies ou des forêts « classiques » (ie non fertilisées) il me semble. Ce n’est pas réservé aux seules parcelles surfertilisées.
    lien vers forum de FuturaS
    Pour rappel, on est à peine à 400ppm de CO2 …
  • 153.  miniTAX | 28/04/2016 @ 16:18
    Le dernier tome de LRL qui retrace l’histoire du climat depuis 1860 jusqu’à nos jours est lui complètement d’actualité et n’a rien de climatosceptique, mais comme vous ne l’avez pas lu ou pas compris vous vous en tenez toujours à ce qu’il a écrit auparavant avec votre impayable « argument » du climat qui a toujours changé (l’argument le plus débile qui soit)
    Mano (#143), non, ce n’est pas débile, ce qui est débile, c’est ceux comme toi qui ne comprennent toujours pas que ça relève de la logique élémentaire. D’après LRL, dans le passé, il y a eu de forts changements climatiques, parfaitement naturels. Donc c’est débile de croire que non seulement, ces changements ne puisse plus être la cause du réchauffement actuel mais en plus que celui-ci est causé par l’homme et plus encore par un seul facteur dominant le CO2 et plus encore, qu’on peut empêcher ce réchauffement, et plus encore par des taxes. C’est de la pensée primitive comme celle qu’on trouve chez les peuplades qui croient encore aux sorciers faiseurs de pluies.
    Et au fait, vous pinaillez vous et Nicias (qui s’enfonce avec vous en tentant de vous sauver de la noyade) sur LRL qui ne serait pas climatosceptique mais qui aurait écrit des livres climatosceptiques (on en rira encore longtemps dans les chaumières)
    qui ça « on » ? les seuls réchauffistes qui fréquentent ton blog, à savoir toi et ta mère ?
    mais vous essayez de faire oublier que vous avez qualifié Guillaume Séchet de climatosceptique alors qu’il n’en est rien; qu’allez-vous inventer pour enfumer votre public en lui faisant croire que ce n’est pas ce que vous avez écrit ou ce que vous avez voulu qu’on comprenne?
    ah oui, Guillaume Séchet « n’est en rien » climatosceptique ? Tu as une preuve, une seule de ça ?
    Bien sûr tu as rien, nada, que dalle, tu te contentes d’affirmer, de brasser du vent et de déformer les propos de tes contradicteurs. Bien tenté, mon petit, mais ça ne passe pas, on t’a déjà vu faire ton tour de camelot avec ton « Hollande n’a jamais dit « sur le climat, on sait tout » « . Tu devrais plutôt aller le faire sur le marché de Saint-Ouen, ou dans une réunion d’escrolos, ça devrait beaucoup mieux marcher.
  • 154.  Manivelle | 28/04/2016 @ 16:46
    L’inénarrable Mano pontifie:
    cela relève plus d’une opinion partagée justement pas les climatosceptiques (CO2 is plant food) que d’une réalité scientifique
    On se demande bien comment il pourrait en juger, il ne comprend strictement rien à la méthode scientifique et n’a de toute évidence jamais pratiqué la science de sa vie, ni de près ni de loin.
    Il ne fait qu’ânonner ici ce qu’il « lit » durant ses longues nuits d’insomnie et ses longues journées de désoeuvrement sur les blogs tenus par divers ayatollahs réchauffistes.
    Il brandit fièrement les liens trouvés à cette occasion mais, comme d’usage, ne comprenant pas ce qu’il lit, prend la moindre spéculation de scientifique réchauffiste, fût-elle la plus sauvage et pleine de si et de peut-être bien que, pour une « preuve » et de la « settled science » supportant son délire.
    Sa citation sur les mammouths est typique à cet égard.
    Plus *** que ça tu meurs.

Bon je vais arrêter là, les plaisanteries les plus courtes étant les meilleures celle-ci n'a que trop duré et puis j'ai d'autres chats à fouetter.

Je terminerai quand même sur le "petit QI" que miniTAX me prête si obligeamment.

Quand je pense à miniTAX et à son entêtement pathologique j'ai immédiatement une image qui me vient à l'esprit, celle d'une moule qui s'accroche désespérément à son rocher.

Je ne sais pas quel est le QI d'une moule, j'imagine que ses quelques neurones doivent être mobilisés à 90% sur ses capacités à s'accrocher à son rocher pour éviter d'être emportée par les vagues, le reste se focalisant sur des activités diverses qu'il m'est difficile d'imaginer.

En tout cas tous les noms d'oiseaux et qualificatifs divers qui me sont attribués me remplissent d'un grand contentement, car comme le disait Courteline:

  • Passer pour un idiot aux yeux d'un imbécile est une volupté de fin gourmet.


Et qu'est-ce que je me régale avec miniTAX et consorts!











 

mardi 26 avril 2016

Emmanuel Le Roy Ladurie et Guillaume Séchet climatosceptiques, vraiment? (1)

Hier j'ai reçu deux des livres que j'avais commandés, dont celui-ci:


Je suis donc en mesure d'affirmer que miniTAX est un bouffon (mais avais-je vraiment des doutes?)

Evidemment je n'ai pas eu le temps de lire les quelques 400 pages du livre, mais un survol rapide a suffi pour me convaincre.

Rappelez-vous, miniTAX affirmait dans Climat et santé:
  • 22.  miniTAX | 13/04/2016 @ 9:07 Paul AUBRIN (#21), chroniques de l’excellent Guillaume Séchet qui, contrairement aux greluches qui se dandinent chaque soir à la télé devant la carte du temps, est un vrai passionné de météo, qui travaille beaucoup par analogues et qui fait de bonnes prévisions. Séchet qui soit dit en passant est … climato-sceptique, bien plus que Philippe Verdier (un climato-sceptique tiède, qui n’est sceptique que sur les versets économiques de la litanie giecienne). Et malin avec ça car il ne s’est pas fait viré pour apostasie comme Verdier, pas encore.
    Par contre, je ne vois pas où il aurait dit qu’il y avait une canicule par an de 39 à 50…
  • 37.  miniTAX | 20/04/2016 @ 11:45
    Il faudra nous expliquer comment « l’excellent Guillaume Séchet » a pu co-écrire un livre avec Emmanuel Leroy-Ladurie ( http://documents.irevues.inist…..sequence=1) alors que ce dernier n’est en rien climatosceptique (http://sogeco31.blogspot.fr/20…..e-roy.html), bien au contraire.
    Mano (#30), L’explication, c’est que Séchet a co-écrit avec Leroy-Ladurie pour la simple raison que les livres de Leroy-Ladurie sont climato-sceptiques, banane (la preuve, l’Histoire du Climat depuis l’An Mil a été longuement abordé sur… Skyfall). Mais pour comprendre ça, encore faut-il s’intéresser à ce qu’a écrit Leroy-Ladurie au lieu de se contenter de ses génuflexions à la FARCE. Bon, je sais, demander à un réchauffiste de s’informer, c’est comme pisser dans un violon…
Ainsi miniTAX est pris la main dans le pot de confiture, en train de pisser dans un violon au lieu de s'informer convenablement.

Il y a 3 possibilités:
  1. soit miniTAX n'a pas lu Leroy Ladurie, dans ce cas c'est un affabulateur;
  2. soit miniTAX a lu Leroy Ladurie et ne l'a pas compris, dans ce cas c'est un imbécile;
  3. soit miniTAX a lu Leroy Ladurie et l'a compris, dans ce cas c'est un menteur.
Il est même probable qu'il soit un peu de tout cela: il a lu quelques bribes de Leroy Ladurie mais n'a pas tout compris, et du peu qu'il a compris il en fait un compte rendu exactement inverse pour coller à son idéologie.

Alors qu'est-ce qui me fait dire que miniTAX raconte n'importe quoi au sujet d'Emmanuel Leroy Ladurie et de Guillaume Séchet?

La quatrième de couverture

D'abord le premier reflexe d'un acheteur c'est de regarder la quatrième de couverture qui en principe a reçu l'agrément de l'auteur même s'il ne l'a pas écrite lui-même, et qu'y lit-on?
  • [à partir de 1860] un nouvel épisode tiède s'est imposé progressivement [...] qui prend nettement, depuis 1911, le caractère d'un réchauffement.
  • Emmanuel Leroy Ladurie [...] étudie cette phase de réchauffement, dont l'actualité médiatique s'est emparée sans toujours la situer suffisamment dans son contexte de longue durée.
  • Au terme de cette big history multicontinentale, les perspectives ne sont pas rassurantes: le très vif réchauffement constaté depuis 1980 pourrait bientôt poser des problèmes extrêmement difficiles à l'humanité...
A priori, tout cela ne semble pas très "climatosceptique", on pourrait même dire que le livre verse dans le catastrophisme tant décrié par les climatosceptiques comme miniTAX!

Mais la quatrième de couverture sert surtout à attirer le chaland et elle est parfois plus sensationnaliste que ce que raconte l'auteur lui-même dans son livre.

Alors allons voir un peu ce que raconte Leroy Ladurie en faisant un survol rapide (une lecture plus approfondie suivra, mais j'ai un autre livre en cours donc elle attendra un peu)

Les remerciements

Un bon indice pour savoir de quel côté penche Leroy Ladurie on le trouve dès la page 9, celle des remerciements, où l'on peut lire (entre autres, j'ai choisi les plus connus) les noms de
Comme on peut le constater, que des climatosceptiques avérés que Leroy Ladurie remercie chaleureusement pour leur contribution à son livre!

Il remercie également Guillaume Séchet ainsi que Daniel Rousseau; le premier est météorologiste et a ouvert ses archives personnelles dont plus de deux cents graphiques, couvrant une période allant de la fin du XIXe siècle jusqu'au début du XXIe; le deuxième est météorologiste et climatologue, basé au siège de Météo-France à Toulouse, il a fourni lui aussi des "documents précieux" qui ont alimenté de grandes parties du livre.

Daniel Rousseau a fait l'objet d'un billet sur le blog d'Olivier Berruyer que personne n'oserait qualifier de climatosceptique...

Quant à Guillaume Séchet on a beau regarder un peu partout sur internet, ce qu'on peut en dire c'est que s'il est climatosceptique alors il le cache très bien! En fait bien au contraire, on peut par exemple lire ici:
  • GUILLAUME SECHET
    19 ans de météo BFM TV

    Quel est, selon vous, l’exemple le plus concret du réchauffement climatique?
    La fonte des glaces de l’Arctique, que l’on peut mesurer précisément avec un satellite depuis 1979. C’est une preuve irréfutable. Elles se rétractent.

    Qu’attendez-vous de cette COP 21? Que tous les pays s’unissent, que l’on aboutisse à des mesures concrètes. On est à la veille d’un bouleversement qui va s’accélérer.

    Si vous deviez réaliser un sujet sur le thème de la COP 21, quel en serait l’angle? Où en est-on par rapport à la fonte du permafrost (sols gelés, ndlr) en Sibérie et quelles conséquences cela entraîne ?

    Que répondez-vous aux climatosceptiques? On a le droit d’avoir son opinion, mais ils me surprennent. La fonte des glaces de l’Arctique est une preuve irréfutable. Les périodes de temps chaud se prolongent de plus en plus.

    Quels gestes faites-vous au quotidien pour préserver la planète? Je suis assez écolo. Je circule en voiture électrique, je trie mes déchets.
Mince alors, pas vraiment très climatosceptique tout ça...

La justification du titre

 Nous trouvons un autre indice page 13, là où Leroy Ladurie explique pourquoi il a choisi le titre Le réchauffement de 1860 à nos jours.

Son précédent ouvrage se terminait justement en 1860, date de la fin du petit âge glaciaire (PAG), le début de la débâcle des glaciers alpins.

Il y a d'abord un premier réchauffement, de 1860 à 1880, qui déclenche le recul initial.

Et il ajoute, je le cite, que cette "séquence réchauffante" de 1860 à 1880 et des années 1890 sera relayée ensuite, non sans quelques fraicheurs intermédiaires, par le réchauffement long et soutenu qui caractérisera le XXe siècle (puis le XXIe) de 1911 à nos jours.

Dans ces quelques lignes pas de mention d'un quelconque hiatus ou plateau ou pause des températures, Emmanuel Leroy Ladurie considère le climat sur le long-terme, exactement ce que ne savent pas faire les climatosceptiques.

Conclusion

Comme je n'ai pas eu le temps de tout lire en une nuit (miniTAX aurait certainement pu, lui, en tournant les pages avec ses pieds) je me contenterai ici de mentionner ce que j'ai pu tirer de la conclusion d'Emmanuel Leroy Ladurie.

Causes de la déglaciation à partir de 1860? Leroy Ladurie invoque la réduction des chutes de neige hivernale, avec des étés exceptionnellement chauds (1868 ou 1893)

Mais il ajoute que "le vrai (en italiques dans le texte) réchauffement durable, qui va persister avec des hauts et des bas, jusqu'à nos jours, ne commence "pour de bon" (entre guillemets dans le texte) qu'à partir de 1911-1920 (avec quelques tièdes anticipations quand même dans les 1890's et pendant les étés très chauds de 1904-1906)"

Il place même une sorte de frontière en 1989, qu'il qualifie de "révolution du chaud".

Mais il remonte à 1975-1976 pour dire qu'à cette date le réchauffement "repart de plus belle" en s'interrogeant: "simple fluctuation? ou bien les industriels ont-ils dépollué les aérosols jusqu'alors vomis par leurs cheminées d'usines?  ou tout simplement la croissance économique mondiale est-elle à ce point intense que plus rien ne résiste à l'invasion du CO2: le réchauffement deviendrait irrésistible? On note en tout cas, post-1980, une prise de température beaucoup plus nette que dans la première phase de réchauffement du XXe siècle, antérieurement à 1950"

Mais le plus intéressant est quand il déclare que "ce réchauffement de longue durée n'est pas que favorable; est-il aussi producteur ou prédicteur de catastrophes, comme l'indiquent avec force le GIEC et aussi les médias (pas toujours à tort, tant s'en faut)? N'est-il point [...] créateur de croissance?

Il prend alors l'exemple (simpliste d'après lui) du tourisme balnéaire: "la croissance des activités "plagistes" [...] n'a pu être que boostée par de tels phénomènes, météo ou climatiques..."

 Mais pour le ski "un complexe catastrophique pointe à l'horizon"!

Comme dirait ma grand mère "il y a du bon et du mauvais".

Leroy Ladurie ne nie pas d'ailleurs qu'il y ait eu des effets positifs sur l'agriculture, notamment sur la qualité du vin et le rendement en sucre de la betterave.

Mais il ajoute qu'"un réchauffement modéré"ne peut être que positif pour nombre de productions agricoles [...].Seul un risque accru de sécheresse excessive pourrait être dangereux".

Il fait la liste d'un certain nombre d'avantages liés à ce réchauffement modéré, dont certains sont évidents:
  • allongement de la période de végétation
  • hausse du CO2 => accroissement de la production végétale (avec cependant effet de saturation non mentionné*)
  • extension des cultures en altitude
  • gels tardifs moins agressifs (avec cependant risques de gelées printanières...)
  • augmentation de la productivité des feuillus et résineux avec migration vers le nord
Ce passage est peut-être à l'origine du mythe du "CO2 c'est la vie" ou "CO2 is plant food" que l'on rencontre si souvent chez les climatosceptiques (qui dans ce cas ne nient nullement le réchauffement climatique mais tentent désespérément de le justifier en lui trouvant des aspects positifs)

Cependant il a été démontré à plusieurs reprises qu'un réchauffement trop rapide (ce qui est le cas actuellement) pouvait être globalement néfaste, en tout cas ce n'est pas si simple que "le CO2 c'est la vie", comme on peut par exemple le constater ici, ici, ici ou encore ici.

Mais Leroy Ladurie enchaine en disant que "dans la plus longue durée, c'est maintenant (en contraste avec ce qui précède), la négativité ou la dangerosité de la croissance thermique circumplanétaire qu'il faut évoquer"

Suit alors une liste de "périls" que l'on a peine à voir sous la plume d'un climatosceptique:
  • hausse des températures mondiales au cours du prochain siècle;
  • montée lente et modérée, néanmoins périlleuse, du niveau de la mer;
  • acidification des océans;
  • fusion de la calotte arctique;
  • quasi disparition des glaciers dans diverses régions du globe;
  • destin peu clair de l'Antarctique;
  • épisodes de sécheresse;
  • dessèchement des sols consécutif à l'évaporation accrue du fait du réchauffement;
  • danger particulier pour les zones tropicales et équatoriales;
  • désertification du continent noir;
  • menaces innombrables sur les espèces animales et végétales;
  • inondations plus fréquentes
Climatosceptique Leroy Ladurie, vraiment?



Il faut un peu plus qu'une journée pour assimiler la somme d'informations contenue dans le livre d'Emmanuel Leroy Ladurie.

MiniTax a prouvé qu'il n'avait pas lu une ligne de ce livre, ou alors qu'il n'y avait rien compris, ou alors qu'il avait choisi de délibérément enrôler Leroy Ladurie dans le camp des climatosceptiques "à l'insu de son plein gré" .

MiniTAX est un bouffon qui raconte n'importe quoi et le fait qu'il rencontre sur Skyfall une audience attentive en dit long sur le sérieux de ce site.


 *****

Déni de réalité

  • 105.  testut | 26/04/2016 @ 13:16 Mano (#104),
    Mano vous vous fatiguez pour rien ; il neige en ce moment en Alsace et je ne peux pas planter mes patates qui sont en général en terre à la Saint George ; je suis donc allé sur votre lien, et j’ai vu cela
    MiniTAX est […] qui raconte n’importe quoi et le fait qu’il rencontre sur Skyfall une audience attentive en dit long sur le sérieux de ce site.
    et puis j’ai vu cela
    Aucun commentaire:
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    Ce n’est pas la peine de vouloir étaler ici votre confiture qui n’intéresse personne
  • 106.  Nicias | 26/04/2016 @ 13:34
    un certain miniTAX qui prétend que Ladurie et Séchet sont climatosceptiques
    Il n’a jamais prétendu cela ici. Je pense que vous ne comprenez pas ce que vous lisez, pas besoin d’aller sur votre blog le confirmer.
  • 107.  Manivelle | 26/04/2016 @ 14:40
    Nicias (#106)
    Je pense que vous ne comprenez pas ce que vous lisez
    Non seulement il ne comprend pas ce qu’il lit mais il étale sans sourciller, avec fierté, abondamment et naïvement devant tous toute l’incompréhension et l’étendue du bordel qu’il y a dans sa tête.
    A votre avis c’est le propre des…. ?
    *********, merci.
  • 110.  ardeche07 | 26/04/2016 @ 15:13
    testut (#105),
    Il neige aussi en région parisienne.
    A Trappes la température est de 1.8°C à 14h00.
    Dire que le mois de Mai s’approche à grand pas…
    Un 26 avril le plus froid depuis 40 ans sans doute
    Et moi, même dans le sud, je chauffe, je chauffe, pas moyen de me passer de ce foutu chauffage lol
    Température négative jusqu’à Salon de Provence ce matin
*****

* Compléments d'informations sur le rôle du CO2 dans l'accroissement de la production végétale:




lundi 25 avril 2016

Vers une explosion de la droite complexée?

C'est apparemment Frédéric Lordon qui le premier a parlé de "droite complexée" en faisant référence à ce que l'on nomme d'habitude (ou par habitude) "la Gauche".

Dans Le balai comme la moindre des choses daté du 12 avril 2013 il écrivait notamment:
  • l’alternance UMP-PS n’est rien d’autre que celle de la droite décomplexée et de la droite complexée.
  • La chose parodique qu['] on ne devrait plus nommer « démocratie », mais [...] « capitalo-parlementarisme », cette chose a plus qu’abondamment démontré quels intérêts elle servait indéfectiblement quand le pouvoir n’est plus disputé qu’entre la droite décomplexée et la droite complexée.
  • Sauf mutation endogène de la droite complexée — évidemment impossible (sauf vers l’abandon des complexes…) —, la vraie gauche, telle qu’elle a déjà émergé mais telle qu’elle ne cesse de se heurter à tous les verrouillages du capitalo-parlementarisme, la vraie gauche doit se faire connaître, là où elle le peut. S’il n’y a plus que la rue quand toutes les autres avenues de la politique institutionnelle sont, non pas formellement, mais réellement bouchées, ainsi soit-il !
En mai 2014 Bruno Gaccio reprenait cette terminologie de droite complexée sans dire que Lordon en était l'auteur:
  • Le PS est devenu la droite complexée. En réalité le PS a renoncé a tout ce qui faisait sa vocation – la créativité, le changement, la protection du plus grand nombre… - il y a très longtemps, en 1983, lorsqu’il a eu la possibilité de sortir du serpent monétaire, de conserver notre monnaie et de s’y tenir et qu’au lieu de cela, Mitterrand a accepté l’économie de marché par souci de modernité.
Mais cela prouve au moins que Gaccio a lu Lordon est qu'il est d'accord avec lui.

Il y a même eu une BD titrant La Droite complexée par un certain Aurel.

Récemment Frédéric Lordon a posté sur son blog deux vidéos d'entretien qu'on peut voir ici et ici.

Aujourd'hui il publie un entretien avec un journaliste barcelonais dans un billet intitulé Nuit debout, convergences, horizontalité, dont voici des extraits:
  • A la question du journaliste "D’après-vous, qu’est-ce qui a bien pu décider le gouvernement à proposer un tel projet de réforme, et de quoi la loi El Khomri serait-elle le symbole ?" Frédéric Lordon répond: "Il n’y a aucune autre explication que l’aveuglement idéologique le plus absolu. Ce gouvernement dit de gauche fait en réalité, et dans tous les domaines, la politique la plus à droite qu’aucun autre gouvernement sous la Ve République."
  • Nous sommes en train d’assister à la liquidation historique de la social-démocratie française — ce qui en réalité est un soulagement.
  • il faut avoir complètement perdu contact avec l’état réel de la société, et tout ignorer de la souffrance et de la précarité générales où se trouve pris le travail salarié, pour avoir l’idée folle de les approfondir encore.
Ensuite Frédéric Lordon explique que seule une grève générale pourrait "faire bouger les choses" mais qu'un frein à la faculté de mobiliser une partie significative de la population est qu'une fracture s'est opérée entre différentes couches (ou strates) constituant le salariat:
  • il est d’une importance stratégique d’opérer la jonction entre différentes fractions de la gauche que d’invisibles barrières sociologiques tiennent ordinairement séparées, et notamment la gauche militante des centre-villes et celle des classes ouvrières syndiquées.
Mais justement le point commun à ces différentes couches de la société c'est la salariat:
  • En dépit de tous les obstacles, il existe une base objective à cette convergence : la condition salariale.
Et il se trouve que ceux qui attaquent les salariés, à savoir les capitalistes néo-libéraux, sont peut-être en train de fourbir les armes qui amèneront à leur perte:
  • Le rapprochement est d’autant plus facilité que le néolibéralisme maltraite désormais aveuglément et uniformément, y compris donc sa propre base sociale a priori, à savoir les étudiants, futurs cadres du capitalisme, mais condamnés par lui à la précarité et à des formes de plus en plus dégradées de l’insertion dans le monde du travail — et ceci alors même que ces étudiants nourrissaient des ambitions en rapport avec leurs trajectoires scolaires… et découvrent qu’elles seront amèrement déçues.
  • Il y a là tous les ingrédients pour des retrouvailles entre classes sociales que leur hétérogénéité tenait éloignées l’une de l’autre.
Le journaliste fait ensuite référence à l'allocution de Frédéric Lordon le 31 mars dernier dans laquelle il clamait notamment qu'"il est possible qu'on soit en train de faire quelque chose"; il est dommage que Frédéric Lordon n'ait pas les talents de tribun (dans le sens d'orateur qui sait défendre une idée avec éloquence) d'un Sarkozy, d'un Montebourg ou d'un Mélanchon, si c'était le cas il ferait un véritable carton, malheureusement sa prose maladroitement déclamée ne peut toucher qu'une partie de l'auditoire le connaissant déjà et partageant ses idées pour l'essentiel, on ne voit pas comment il pourrait convaincre le commun des mortels n'ayant pas de connaissances particulières en économie ou politique (autre que ce que l'on peut se raconter au bistrot ou en famille autour d'un bon repas arrosé)

Ensuite la discussion porte sur l'horizontalité (démocratie participative) ou la verticalité (démocratie institutionnelle) qui à mon avis sont pour le moment des questions secondaires:
  • La vraie question n’est pas dans d’absurdes antinomies « institutions vs. pas d’institution » ou « horizontal vs. vertical » mais dans la manière dont nous agençons nos institutions et dont nous parvenons à contenir la verticalité que nécessairement nous produisons du simple fait de nous organiser a minima collectivement.
A la question "quid des classes populaires de la « France périphérique », passablement lepenisées ? Comment s’adresser aux uns sans susciter la réprobation des autres ?" Frédéric Lordon répond notamment:
  • Quand on voit déjà les difficultés à simplement faire agir de concert des fractions politisées mais sociologiquement hétérogènes comme les classes ouvrières syndiquées et les milieux du militantisme urbain, on mesure plus lucidement les barrières à franchir pour nouer le contact avec d’une part les populations des quartiers, et d’autre part celles de ce que vous appelez la « France périphérique » — je n’ai même pas besoin d’insister sur tout ce qui d’ailleurs oppose ces deux populations…
  • Ce à quoi peut toutefois contribuer un mouvement comme la Nuit debout, c’est de remettre en place dans le paysage politique d’ensemble une vraie proposition de gauche qui, si elle fait son chemin, pourra à terme apparaître comme une alternative envisageable par tous ceux pour qui le FN est devenu la seule figure de l’alternative. Inutile de le dire, c’est là une œuvre de longue haleine
Suit un échange assez nébuleux sur la mobilisation syndicale et l'ordre politique français que j'avoue ne pas avoir très bien capté, mais quelques remarques de Frédéric Lordon méritent d'être mentionnées:
  • Le succès d’une revendication de hausse du Smic, par exemple, devient hautement improbable si l’on oublie de mettre en question aussitôt les structures de la mondialisation néolibérale — le pouvoir actionnarial, le libre-échange sans frein, les délocalisations — qui opposent objectivement toutes sortes de contraintes à l’augmentation salariale.
  • Demander « un autre partage des richesses » est vain si on ne s’intéresse pas aux structures qui déterminent le partage des richesses.
  • Le célèbre TINA (There Is No Alternative) demeurera vrai tant qu’on n’aura pas déplacé notre attention sur l’ensemble des structures néolibérales qui le rendent vrai ! Et hors duquel il cesse instantanément d’être vrai. Pour remplacer TINA par TIAA (There Is An Alternative !) il faut en recréer les conditions de possibilité structurelles — c’est-à-dire refaire le cadre. Refaire le cadre c’est autre chose que revendiquer. C’est entamer un processus hautement politique de reconstruction institutionnelle, au sens large du mot « institutions ».
  • On voit bien qu’il n’y a personne auprès de qui apporter la « revendication » d’une Constituante ! C’est le peuple lui-même qui se saisit de ce désir, qui l’affirme et qui le pose.
Et là Frédéric Lordon frappe fort avec:
  • de même que les constitutions successives des républiques françaises, par-là bien toutes les mêmes !, avaient pour finalité réelle de sanctuariser le droit de propriété qui donne sa base au capitalisme, il apparaît que le projet d’en finir avec l’empire du capital sur la société ne peut que passer par une destitution du droit de propriété et une institution de la propriété d’usage (quand je parle ici de propriété, il n’est évidemment question que des moyens de production et pas des possessions personnelles)
D'aucuns trouveront évidemment irréaliste d'introduire une démocratie participative dans les conseils d'administration de toutes les sociétés (ce serait la suite logique d'une "confiscation" des moyens de production au profit des salariés et au détriment des actionnaires et autres détenteurs du capital de production) mais à mon avis ce ne serait pas le plus grand obstacle; après tout il y a des coopératives qui marchent bien mieux que certains groupes capitalistes (il serait fastidieux de faire la liste de tous les groupes "privés" qui se sont lamentablement plantés comme celui-ci), non le plus grand obstacle serait simplement d'arriver à franchir le fossé qui sépare le désir de la réalité.

La grande majorité des moyens de production sont aux mains d'une minorité (minorité par rapport à l'ensemble de la population mondiale, mais cela fait quand même beaucoup de monde...) qui tient par les couilles les politiques qu'ils financent plus ou moins de manière visible, avec les inévitables et bien connus échanges/transferts entre monde politique et monde industriel/financier; en France de nombreux industriels/financiers/politiques ont fait pratiquement les mêmes études et se sont coulés dans le même moule.

Cela explique notamment la complaisance d'un François Hollande envers le monde de la finance malgré son piteux "mon véritable adversaire [...] c'est le monde de la finance"

source http://www.lecontrarien.com/mon-ennemi-cest-la-finance-2-22-11-2013-edito

Le même François Hollande qui, bien sûr, ne tarit pas d'éloges sur la loi El Khomri.

François Hollande fait partie de ces gens qui pensent que les entreprises "embauchent" des salariés, alors qu'en fait ce sont les clients qui permettent à une entreprise de créer des emplois.

Pas de commandes, pas d'emplois.

Pas d'emplois, pas de consommation optimale (vous avez vu un chômeur acheter sans compter et remplir son caddie?)

Pas de consommation (ou consommation en berne), moindre ventes pour les entreprises.

Moindre ventes pour les entreprises, réduction de l'activité.

Réduction de l'activité, licenciements.

Licenciements...favorisés par la loi El Khomri, et c'est censé provoquer un sursaut de l'activité, on croit rêver.

Bref, comme le dit Frédéric Lordon, il faudrait casser tout le système pour "changer les choses", mais est-ce que le "peuple" suivra?

Pour que le "peuple" suive, il faut qu'il soit désespéré et n'ait plus grand chose à perdre (cf. les révolutions arabes), est-ce que notre "peuple" en est arrivé à cette extrémité? Rien n'est moins sûr.



 

dimanche 24 avril 2016

Tous les modèles sont faux (disent-ils)

Tous les modèles sont faux, mais certains sont utiles.

 
Les climatosceptiques adorent les nouilles, ils ne se lassent jamais de montrer ce joli dessin destiné à "prouver" que les modèles sont faux et donc totalement inutiles:
source : https://wattsupwiththat.com/2015/05/29/claim-data-does-not-prove-that-climate-models-are-wrong/
 
Sur SkepticalScience on peut voir que ce genre de graphiques est "promu" par John Christy, voici la réfutation des erreurs (mensonges?) du collègue de Roy Spencer:

  1. les données sont improprement alignées pour exagérer visuellement la différence
  2. pas de marge d'incertitude montrée
  3. fait la moyenne de l'ensemble des données, cachant le fait qu'elles ne sont pas en parfait accord (i.e. compare des carottes avec des navets)
  4. n'inclut pas les travaux d'autres groupes qui estiment un réchauffement plus important
  5. nous ne vivons pas à l'altitude du mont Everest ou dans des avions!

Sur SkepticalScience on trouve des explications claires sur ce qu'est un modèle climatique et sur ce qu'il n'est pas (ou ne fait pas)
  • Climate models are mathematical representations of the interactions between the atmosphere, oceans, land surface, ice – and the sun. This is clearly a very complex task, so models are built to estimate trends rather than events.
Les climatosceptiques prétendent que les scientifiques se reposent entièrement sur les modèles pour par exemple "prouver" le rôle du CO2 dans le réchauffement; il n'en est rien, le CO2 n'est qu'un élément parmi d'autres que les scientifiques entrent dans leurs modèles afin non pas de prévoir le temps qu'il fera en 2100 mais de comparer divers scénarios en fonction essentiellement du CO2 que l'activité humaine rejettera dans l'atmosphère dans les décennies à venir; ce qui est important n'est pas que l'on arrive à +1,5° ou +6° en l'an 2100, mais qu'il y ait une grande différence entre deux scénarios différents.
  • For example, a climate model can tell you it will be cold in winter, but it can’t tell you what the temperature will be on a specific day – that’s weather forecasting.
Climat et météo, la confusion habituelle des climatosceptiques, le plus drôle étant qu'ils attribuent cette confusion à ceux qu'ils nomment les "réchauffistes" (syndrome de projection psychologique)
  • Climate trends are weather, averaged out over time - usually 30 years. Trends are important because they eliminate - or "smooth out" - single events that may be extreme, but quite rare.
Les climatosceptiques ont beaucoup de mal avec le long-terme, pour eux 30 ans c'est vraiment trop long, c'est pourquoi ils se limitent généralement à 18 ans, et encore dans le passé!
  • Climate models have to be tested to find out if they work. We can’t wait for 30 years to see if a model is any good or not; models are tested against the past, against what we know happened. If a model can correctly predict trends from a starting point somewhere in the past, we could expect it to predict with reasonable certainty what might happen in the future.
Pour un climatosceptique, tester le modèle avec le passé se traduit par quelque chose comme "ils entrent les données du passé pour faire dire aux modèles ce qu'ils veulent leur faire dire".
  • Testing models against the existing instrumental record suggested CO2 must cause global warming, because the models could not simulate what had already happened unless the extra CO2 was added to the model.
Ce passage explique peut-être l'incompréhension des climatosceptiques quand ils prétendent que les modèles sont destinés à "prouver" le rôle du CO2; ce rôle a déjà été prouvé sans l'aide des modèles, il ne fait qu'être confirmé lors des tests sur le passé: si l'on ne tient pas compte du CO2 que l'Homme a ajouté, alors on ne retrouve pas les courbes de températures basées sur les observations (on pourrait appeler cela non pas une preuve mais un recoupement ou une confirmation)
  •  All other known forcings are adequate in explaining temperature variations prior to the rise in temperature over the last thirty years, while none of them are capable of explaining the rise in the past thirty years.  CO2 does explain that rise, and explains it completely without any need for additional, as yet unknown forcings.
Là aussi, les climatosceptiques prétendent que les scientifiques ne prennent en considération que le rôle du CO2 en l'exagérant, on voit qu'il n'en est rien.
  • Where models have been running for sufficient time, they have also been proved to make accurate predictions. For example, the eruption of Mt. Pinatubo allowed modellers to test the accuracy of models by feeding in the data about the eruption. The models successfully predicted the climatic response after the eruption. Models also correctly predicted other effects subsequently confirmed by observation, including greater warming in the Arctic and over land, greater warming at night, and stratospheric cooling.
  • The climate models, far from being melodramatic, may be conservative in the predictions they produce. For example, here’s a graph of sea level rise:
    Observed sea level rise since 1970 from tide gauge data (red) and satellite measurements (blue) compared to model projections for 1990-2010 from the IPCC Third Assessment Report (grey band).  Sea level rises mainly as a result of melting land ice and thermal expansion of ocean water as temperatures rise.  Observed sea level is tracking at the upper range of the IPCC projections.  (Source: The Copenhagen Diagnosis, 2009)
Mais pour les climatosceptiques les modèles climatiques sont forcément catastrophiques, voire apocalyptiques.

Et qu'en est-il pour l'extension de la banquise arctique?
Comparison of observed September minimum Arctic sea ice extent through 2008 (red line) with IPCC AR4 model projections.  The solid black line shows the mean of the 13 models, and dashed black lines show the range of the model results.  Arctic sea ice is melting much faster than predicted by climate models.  (Source: Copenhagen Diagnosis, 2009)

Un papier récent de Mann et Rahmstorf (plus 3 autres scientifiques) publié en janvier 2016 nous dit ceci:
  • 2014 was nominally the warmest year on record for both the globe and northern hemisphere based on historical records spanning the past one and a half centuries1,2. It was the latest in a recent run of record temperatures spanning the past decade and a half. Press accounts reported odds as low as one-in-650 million that the observed run of global temperature records would be expected to occur in the absence of human-caused global warming. Press reports notwithstanding, the question of how likely observed temperature records may have have been both with and without human influence is interesting in its own right. Here we attempt to address that question using a semi-empirical approach that combines the latest (CMIP53) climate model simulations with observations of global and hemispheric mean temperature. We find that individual record years and the observed runs of record-setting temperatures were extremely unlikely to have occurred in the absence of human-caused climate change, though not nearly as unlikely as press reports have suggested. These same record temperatures were, by contrast, quite likely to have occurred in the presence of anthropogenic climate forcing.
Suivent quelques graphiques davantage dignes d'intérêt que ceux que John Christy utilise pour sa propagande.


Figure 1: NH (left) and Global (right) mean temperature observations (GISTEMP-red) vs. CMIP5 mean estimated forced component (black) using CMIP5 all-forcing experiments.
Here and in subsequent figures, model hemispheric and global mean surface temperatures are based on a combination (“TAS/TOS”) of surface air temperature (“TAS”) over land and sea surface temperature (“TOS”) over ocean. Here and elsewhere in the article, temperatures are defined as anomalies relative to the the long-term (1880-2014) mean.
Les modèles reproduisent donc assez bien les températures observées.


Figure 3: NH (left) and Global (right) mean estimated natural variability component (blue) along with five different Monte Carlo ARMA surrogates (gray) using CMIP5 all-forcing experiments.
Shown for comparison are the raw observational series (red) (AD 1880–2014).
Pour ces deux derniers graphiques, je pense qu'ils mentionnent en bleu les effets de la seule variabilité naturelle du climat et en rouge les données brutes (i.e. non ajustées) des températures observées, par contre je ne comprends pas ce que signifie la courbe grisée (surrogate signifie substitut ou de remplacement et ARMA semble être l'acronyme de autoregressive moving average, tout ça c'est trop pour mes faibles connaissances scientifiques...), mais je fais confiance à mes fidèles lecteurs (pas ceux venant de Skyfall évidemment) pour éclairer ma lanterne.


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Pour aller plus loin avec les modèles

samedi 23 avril 2016

Le mur de la réalité

Faisons ensemble une expérience mentale qui consiste à regrouper dix volontaires devant un mur.

Je dis expérience "mentale" car d'une part je n'ai pas les moyens de me payer dix volontaires et le mur qui va avec, d'autre part chacun comprendra à la fin de l'expérience qu'il n'est nul besoin que celle-ci se déroule "pour de vrai" afin d'être validée.

Donc nous avons dix personnes se tenant debout face à un mur distant d'une dizaine de mètres.

L'expérience se déroule en deux parties.

Dans la première partie on demande aux dix personnes de se concentrer pendant une minute sur le mur, puis de consigner par écrit en une ou deux pages ce qu'ils pensent du mur en question.

Il y a fort à parier que l'on obtiendra dix dissertations toutes différentes, il y aura
  • celui/celle qui apporte de l'importance à la façon dont le mur a été construit
  • celui/celle qui jaugera la hauteur et se demandera si le mur est franchissable en hauteur
  • celui/celle qui s'attachera aux détails esthétiques du mur
  • celui/celle qui comparera le mur à la condition humaine
  • celui/celle qui trouvera l'expérience débile et se demandera ce qu'il fout ici
  • etc.
Ainsi ce n'est pas le mur qui sera décrit par les dix personnes, c'est plutôt leur processus mental leur permettant de décrire le mur qu'ils formuleront.

Dans la deuxième partie de l'expérience on demandera aux dix volontaires de se précipiter tête baissée sur le mur.

Vous allez me dire qu'aucun d'entre eux n'aura la folie de se soumettre à cette injonction, et vous aurez (peut-être) raison, mais pour la beauté de la démarche intellectuelle nous allons admettre que nos dix volontaires obéissent comme un(e) seul(e) homme(femme) et se ruent sur l'ouvrage en maçonnerie, en terre, en pan de bois ou de fer, en panneaux divers qui, dans un plan généralement vertical, sert à enclore un espace, à soutenir des terres, à constituer les côtés ou les divisions d'un bâtiment et à en supporter les étages.

A votre avis que va-t-il se passer lors de la rencontre de nos dix volontaires avec le mur?

Le mur va immédiatement avoir pour nos dix volontaires la même signification.


Entre le moment où nos dix volontaires ont couché sur le papier leur idée de ce qu'était le mur et le moment de la rencontre avec le mur, tout n'est qu'une question de temps.

Certaines personnes sont capables d'anticiper ce qui va se produire lors de leur rencontre avec le mur, d'autres personnes en restent à leur conception initiale et ne savent pas se "projeter" dans le futur qui verra leur rencontre avec le mur.

La rencontre avec le mur est le seul véritable juge de la validité de ce que l'on peut auparavant avoir imaginé de cette rencontre, malheureusement à cet instant il est déjà trop tard.

C'est pour cela qu'Homo sapiens (l'Homme sage) a imaginé des choses comme la planification ou le principe de précaution, choses jugées inutiles par ceux qui ne jurent que par le court-terme et la liberté individuelle qui, comme chacun sait, sont les garants de l'épanouissement de l'homme (et accessoirement de la femme)

C'était mon petit délire du week-end, maintenant je passe à autre chose car il n'y a pas que ça dans la vie.