jeudi 10 août 2017

Il parait qu'il va faire froid...

Dans le précédent billet je mentionnais un article du charlot Gosselin reprenant une étude de deux charlots scientifiques, le tout régurgité par The Global Warming Policy Forum, l'association réunissant les charlots britanniques sous la houlette du charlot en chef Nigel Lawson.

Tout ce petit monde chantant en cœur les louanges des industries fossiles seules capables de nous éviter la période glaciaire qui s'annonce.

Quelques informations récentes permettent de relativiser la perspective du froid polaire qui nous est promis si nous n'agissons pas tout de suite (i.e. si nous ne balançons pas davantage de CO2 dans l'atmosphère pour la faire se réchauffer et nous éviter ainsi la pneumonie)

Tout d'abord nous apprenons qu'« un rapport gouvernemental américain s'inquiète du changement climatique », rapport non encore finalisé : 
  • Le New York Times (en anglais) a publié, mardi 8 août, un rapport préliminaire gouvernemental affirmant que les températures moyennes aux Etats-Unis ont augmenté de manière spectaculaire ces dernières années.
En lisant l'article original du New York Times nous avons quelques détails sur la composition de ce rapport préliminaire :
  • A scientific report on climate change obtained by The New York Times, part of a regular federal climate assessment, shows that warming is already having a large effect on the United States (Un rapport scientifique sur le changement climatique obtenu par The New York Times, qui fait partie d'une évaluation fédérale régulière du climat, montre que le réchauffement a déjà un effet important sur les Etats-Unis)
  • 1. It’s hot out there (Il fait chaud là-bas)
    • On remarquera que ce sont les températures minimales qui augmentent le plus ;
    • les degrés sont en Fahrenheit ; +1.4°F = environ 0,78°C en considérant qu'on passerait par exemple de 59°F(=15°C) à 60,4°F (15,777°C) ; voir table de conversion.
    • Par ailleurs les étés deviennent de plus en plus chauds, comme le montre ce graphique interactif :
  • 2. Wetter hurricanes in the East (Des ouragans plus humides à l'Est)
    • Bien qu'il y ait une incertitude sur la fréquence des ouragans, ceux-ci seront plus dévastateurs (davantage d'humidité dans de l'air plus chaud)
  • 3. Bad news for California (Mauvaises nouvelles pour la Californie)
    • Réduction des chutes de neige en hiver et au printemps, entrainant des problèmes d'approvisionnement en eau.
  • 4. When it rains, it pours more (Quand il pleut, il pleut davantage)
    • Chutes de pluies plus violentes, surtout dans le nord-est (toujours lié au fait qu'il y a davantage d'humidité dans de l'air plus chaud)
  • 5. Flooding related to sea-level rise is a problem already (Les inondations liées à l'élévation du niveau de la mer sont déjà un problème)
    • Les inondations dues aux hautes marées seront de plus en plus problématiques dans des villes comme Miami, Charleston ou San Francisco.
  • 6. Some areas will suffer more from rising seas (Certaines zones souffriront davantage de la montée des mers)
    • Certaines régions, surtout dans le nord-est et le golfe du Mexique, souffriront d'autant plus de la montée des eaux que les terres s'affaissent naturellement.
  • 7. El Niño isn’t forever (El Niño n'est pas éternel)
    • La variabilité naturelle liée au phénomène El Niño n'aura que peu d'influence sur les tendances longues.
  • 8. Humans are to blame (Les êtres humains sont à blâmer)
    • “It is extremely likely that human influence has been the dominant cause of the observed warming since the mid 20th century.”  (Il est extrêmement probable que l'influence humaine ait été la cause dominante du réchauffement observé depuis le milieu du 20ème siècle)
    • There are no convincing alternative explanations supported by the observational evidence, the report said (Il n'existe pas d'explications alternatives convaincantes soutenues par les données d'observation, selon le rapport)
  • 9. Be ready for surprises in the future (Attendez-vous à des surprises à l'avenir)
    • The more the climate is changed — the more emissions continue or increase — the greater the risk of [climate] surprises (Plus le climat est modifié - plus les émissions continuent ou augmentent - plus le risque de surprises [climatiques] est grand)

Le rapport préliminaire (draft) est consultable ici.

On peut consulter la liste des auteurs et contributeurs dans laquelle on notera la présence de Carl Mears, entre autres :




Carl Mears est un des scientifiques en charge d'exploiter chez RSS (il en est le Vice President
Senior Research Scientist) les données issues des satellites, il a écrit notamment :
  • [...] surface temperature datasets, which I consider to be more reliable than satellite datasets (they certainly agree with each other better than the various satellite datasets do!). [...]
    • [...] les ensembles de données de température de surface, que je considère comme plus fiables que les ensembles de données satellites (ils sont certainement d'accord les uns avec les autres mieux que les différents ensembles de données satellites le font entre eux !). [...]
Confirmant au passage ce que dit Andrew Dessler dans cette vidéo que je vous invite à regarder ; à 3:30 environ Dessler explique qu'on ne peut guère se fier aux températures issues des satellites car elles sont tirées de modèles qui ont fait la preuve qu'ils se trompaient, alors que Christie et Spencer, traitant les données satellitaires pour le compte de l'UAH, affirment le contraire en prétendant notamment que les températures montrent une stagnation depuis une vingtaine d'années.

Dans le rapport préliminaire on peut également constater que les scientifiques ne sont pas du tout, mais alors pas du tout d'accord avec tous les charlots que j'évoquais au début, en effet ils montrent des graphiques dérangeants, comme par exemple : 

Source : nytimes.com/interactive/2017/08/07/climate/document-Draft-of-the-Climate-Science-Special-Report page 13.


Montrant ainsi une hausse de 2°F depuis les années 1940.

Ou encore celui-ci :

Source : nytimes.com/interactive/2017/08/07/climate/document-Draft-of-the-Climate-Science-Special-Report page 14.

Nous démontrant ainsi l'importance significative apportée par l'irradiance solaire selon les susmentionnés charlots !

Cependant, selon le New-York Times, certains scientifiques ont des inquiétudes vis-à-vis de ce que Trump pourrait décider, notamment de mettre carrément ce rapport à la poubelle :
  • Another scientist involved in the process, who spoke to The New York Times on the condition of anonymity, said he and others were concerned that it would be suppressed.
    • Un autre scientifique impliqué dans le processus, qui a parlé au New York Times sous condition d'anonymat, a déclaré que lui et d'autres craignaient que le rapport ne soit supprimé.
Et on peut effectivement redouter qu'une telle chose se produise, surtout quand on lit l'introduction de l'article du NYT :
  • WASHINGTON — The average temperature in the United States has risen rapidly and drastically since 1980, and recent decades have been the warmest of the past 1,500 years, according to a sweeping federal climate change report awaiting approval by the Trump administration.
    • WASHINGTON - La température moyenne aux États-Unis a augmenté rapidement et de façon spectaculaire depuis 1980, et les dernières décennies ont été les plus chaudes des 1500 dernières années, selon un rapport fédéral de grande envergure sur le changement climatique en attente d'approbation par l'administration Trump.



L'un des graphiques que l'on peut voir dans le rapport préliminaire, celui représentant un planisphère avec les anomalies de températures (page 13 du rapport) me fait penser à celui qui a été présenté lors de la COP21 et que reprend un article du Time intitulé Air Conditioning Is a Lifesaver. It’s Also a Potential Disaster

Participants are seen in silhouette as they look at a screen showing a world map with climate anomalies during the World Climate Change Conference 2015 (COP21) at Le Bourget, near Paris, Dec 8, 2015.  Stephane Mahe—Reuters
Dans cet article on apprend ceci :
  • In late May, mercury readings soared to 128.3 degrees in Pakistan, a swelter that coincided with Ramadan, when millions of Pakistanis forgo water and food from sunrise to sunset. A month later, temperatures hit 129.2 degrees in Iran, likely the hottest temperature every reliably measured on Earth.
    • À la fin du mois de mai, les lectures de mercure s'élèvent à 53,5 degrés au Pakistan, une chaleur écrasante qui a coïncidé avec le Ramadan, lorsque des millions de Pakistanais renoncent à l'eau et à la nourriture du lever au coucher du soleil. Un mois plus tard, les températures atteignaient 54 degrés en Iran, probablement la température la plus chaude mesurée de façon fiable sur Terre.

Pour revenir aux USA Climate Central nous fournit des informations sur le mois de juillet qui vient de s'écouler :

Monthly records for temperature and precipitation set in July in Alaska.
Click image to enlarge. Credit: NOAA

Les points rouges mentionnent les températures records ; on remarquera que malgré la chaleur extrême il a plu bien davantage que la normale à Nome, alors que plus au sud, à Cold Bay, c'était au contraire la sècheresse qui prévalait. On peut tirer comme conclusion, à partir d'un seul Etat sur un seul mois, que les très hautes températures peuvent parfaitement cohabiter avec des fortes précipitations ainsi que des sècheresses, ce qui nous promet les événements extrêmes prédits par ailleurs par les modèles climatiques.

La carte des USA suivante est aussi très parlante, ainsi que les commentaires qui l'accompagnent :

How year-to-date temperatures in states across the contiguous U.S. ranked through July 2017.
Click image to enlarge. Credit: NOAA

  • Death Valley, already known for its ferocious heat, took it to another level in July, with an average for the month of 107.4°F, the Washington Post’s Capital Weather Gang reported. Overnight lows were again a major factor, as they didn’t fall below 89°F on any night during the month there.
    • La vallée de la mort, déjà connue pour sa chaleur intense, l'a portée à un autre niveau en juillet, avec une moyenne pour le mois de 41,9°C, a rapporté le Capital Weather Gang du Washington Post. Les minima de nuit ont encore été un facteur majeur, car ils ne tombent pas en dessous de 31,7°C pendant toutes les nuits du mois.
      Daily temperature reports from Death Valley, Calif. (National Weather Service)

  • Three nights actually had a low temperature between 102°F and 103°F. Brian Brettschneider, a climatologist at the International Arctic Research Center in Fairbanks, found this was the hottest month recorded at any station in Global Historical Climatology Network database kept by NOAA.
    • Trois nuits avaient une température minimum entre 38,9°C et 39,4°C. Brian Brettschneider, climatologue au Centre international de recherche de l'Arctique à Fairbanks, a constaté que c'était le mois le plus chaud enregistré dans n'importe quelle station de la base de données du Global Historical Climatology Network conservée par NOAA.
  • The heat out West pushed the temperature for the month for the contiguous U.S. to 2.1°F above the 20th century average of 73.6°F. That temperature kept 2017 just barely in second place for the year to date, with a temperature 3.2°F above the average of 51.3°F for that period.
    • La chaleur de l'Ouest a poussé la température pour le mois pour les États-Unis contigus à 0,7°C au-dessus de la moyenne du 20e siècle de 23,1°C. Cette température a maintenu 2017 à peine à la deuxième place pour l'année à ce jour, avec une température de 0,7°C supérieure à la moyenne de 10,7°C pour cette période.
Et pendant ce temps Laurent Bourgnon profite de conditions exceptionnelles pour réaliser une première, relier l'Alaska au Groenland par le passage du Grand Nord avec un catamaran de fortune :



Alors quand on nous dit que le réchauffement climatique pourrait causer 150.000 morts par an rien qu'en Europe d'ici 2100, je ne trouve pas l'information si extraordinaire que cela, car en réfléchissant bien et en regardant attentivement le planisphère déjà mentionné je trouve une certaine cohérence avec les épisodes de canicule que nous venons de subir, avec des températures atteignant et même parfois dépassant les 40°C en France.

En effet, ces canicules en France (et dans une grande partie de l'Europe, notamment dans les Balkans) sont essentiellement causées par des remontées d'air en provenance du Maghreb, où sévissent des températures très élevées ; la Chaine Météo nous informe :
  • Le mois de juillet a été caniculaire sur le Maghreb, des valeurs proches des records puisqu'on a atteint près de 46°C à l'ombre dans la région de Marrakech au Maroc, 47°C à Tizi-Ouzou en Algérie et 45°C dans la région de Tunis. D'une manière générale, ces mois de juin et juillet 2017 ont été les plus chauds depuis ceux de 2003 qui ont correspondu à l'année de la canicule en France.
  • Depuis début août, les températures atteignent des niveaux encore plus élevés. Il fait 42 à 44°C quotidiennement du Maroc à la Tunisie en passant par le nord de l'Algérie avec des pointes à 45°C. A Constantine en Algérie ainsi qu'à Beja dans le nord de la Tunisie, la température maximale dépasse 40°C tous les jours depuis le 30 juillet dernier. La canicule actuelle s'explique par la remontée d'air très chaud issu du Sahara, une situation de "blocage" qui se reproduit fréquemment depuis début juin et qui touche également, le sud-est de la France, l'Italie et les Balkans depuis le début du mois.
Alors regardez très attentivement le planisphère, que constatez-vous ? Eh bien vous constatez que le Maghreb et toute la zone saharienne sont en zone "rouge", ce qui signifie qu'on y trouve les plus fortes anomalies de températures, au-dessus des normales bien sûr !

Il n'y a pas de raison que cela s'arrête, ce qui est déjà très chaud ne peut que chauffer encore davantage, ce qui veut dire que quand une "remontée d'air très chaud issu du Sahara" se produira à l'avenir, il fera de plus en plus chaud chez nous, et les 40°C seront vite dépassés.


L'étude Increasing risk over time of weather-related hazards to the European population: a data-driven prognostic study ne parle pas des "remontées d'air chaud", c'est moi qui imagine et extrapole à partir de ce que je constate par ailleurs, mais elle évoque à 9 reprises des heatwaves (canicules) :
  • We focused on the hazards with the greatest impacts—heatwaves and cold waves, wildfires, droughts, river and coastal floods, and windstorms [...]
    • Nous nous sommes concentrés sur les dangers avec les plus grands impacts - les canicules et les vagues de froid, les feux de forêt, les sécheresses, les inondations fluviales et côtières et les tempêtes [...]
  • The projected changes are dominated by global warming (accounting for more than 90% of the rise in risk to human beings), mainly through a rise in the frequency of heatwaves (about 2700 heat-related fatalities per year during the reference period vs 151 500 [80 100–239 000] during the period 2071–100).
    • Les changements projetés sont dominés par le réchauffement climatique (représentant plus de 90% de la hausse des risques pour les êtres humains), principalement par une augmentation de la fréquence des canicules (environ 2700 décès liés à la chaleur par an au cours de la période de référence vs 151 500 [80 100–239 000] pendant la période 2071–100).
  • We consistently assessed how the seven most harmful weather-related extremes (heatwaves and cold waves, droughts, wildfires, river and coastal floods, and windstorms) might evolve in Europe in view of global warming.
    • Nous avons constamment évalué la façon dont les sept événements climatiques extrêmes les plus nocifs (les canicules, les vagues de froid, les sécheresses, les feux de forêt, les inondations fluviales et côtières et les tempêtes) pourraient évoluer en Europe en raison du réchauffement climatique.
  • We derived weather-related hazard indicators for heatwaves and cold waves, river and coastal floods, streamflow droughts, wildfires, and windstorms for the reference period and future time periods for an ensemble of climate projections under the business-as-usual SRES A1B greenhouse gas emissions scenario (appendix). 
    • Nous avons élaboré des indicateurs de danger liés aux intempéries pour les canicules et les vagues de froid, les inondations fluviales et côtières, les assèchements de cours d'eau, les feux de forêt et les tempêtes pendant la période de référence et les futures périodes pour un ensemble de projections climatiques selon le scénario d'émissions de gaz à effet de serre business-as-usual dans les SRES A1B (annexe).
  • Heatwaves are the most lethal weather-related hazard.
    • Les canicules sont le plus grand danger létal lié à la météo.
  • With 211 million Europeans (83 million to 379 million) annually exposed to heatwaves by 2071–100—compared with the 5 million during the reference period (figure 2)—cardiovascular, cerebrovascular, and respiratory diseases might amplify.
    • Avec 211 millions d'Européens (83 millions à 379 millions) annuellement exposés aux canicules d'ici 2071-100, contre 5 millions au cours de la période de référence (figure 2), les maladies cardiaques, cérébrovasculaires et respiratoires pourraient s'amplifier.
  • The overall progressive increased risk to human beings shows a prominent latitudinal gradient towards southern European countries (figure 3). This pattern is largely driven by the stronger rise in the frequency and intensity of heatwaves towards the south, fewer droughts in northern Europe, and an upsurge in drought conditions in southern regions (appendix)
    • Le risque globalement progressif pour les êtres humains montre un gradient latitudinal important vers les pays du sud de l'Europe (figure 3). Ce modèle est en grande partie attribuable à la hausse plus forte de la fréquence et de l'intensité des canicules vers le sud, moins de sécheresses dans le nord de l'Europe et à une recrudescence des conditions de sécheresse dans les régions du sud (annexe)
  • The combined effects of heatwaves and air pollution35 might further exacerbate human stress in densely populated areas.
    • Les effets combinés des canicules et de la pollution de l'air pourraient encore exacerber le stress humain dans les zones densément peuplées.
  • reference 2. Stott, PA, Stone, DA, and Allen, MR. Human contribution to the European heatwave of 2003. Nature. 2004; 432: 610–614
    • Référence 2. Stott, PA, Stone, DA et Allen, MR. Contribution humaine à la canicule européenne de 2003. Nature. 2004; 432: 610-614

A part cela il n'y a pas lieu de s'inquiéter, n'est-ce pas ?

*****

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6 commentaires:

  1. Un bel exemple d'article cherry-picking ...
    Bien sur vous mixez les infos du NYT avec des trucs pris a droite a gauche et du coup vous donnez la tonalité catastrophiste que vous souhaitez : Oui nous allons tous rotir en enfer ...

    > Prenons par exemple le cas de l'Alaska avec tous ces chiffres et couleurs inquietantes :
    Depuis quand y a t il des mesures de temperatures fiable a Bettles ou a McGrath ?
    C'est etrange aussi que vous ne parliez pas du record de .. froid battu par le Groenland au cours de juillet : -33 degC !!! Mais tout cela n ést que du cherry picking


    Venons maintenant au rapport fuité par le NYT . Plusieurs points :

    > Si ce rapport est un Draft , cela signifie qu'il y a encore des points de discussion en cours. Je suis sur que les auteurs qui voulaient modifier des choses dans ce draft sont ravis d'etre mis devant le fait accompli de sa publication par le NYT . Maintenant n'importe quelle modification sera vue comme une preuve de l'intervention de l'administration Trump ( pardon Exxon ...)

    > L'excuse ( lanceur d'alerte ...) donné par ceux qui ont fait fuiter le rapport est pitoyable et preuve de la paranoia de certains . D'ailleurs cela me rappelle la crise d'hysterie ayant suivi l élection de Trump avec la chaine de "solidarité" pour copier et archiver les données de peur que le croquemitaine les falsifie ( on prete souvent aux autres ce que soit meme....). Cela s'est révélé infondé ..

    > Apparemment le rapport evolue et notamment des données moins alarmistes ont été retirés entre les differentes versions (https://twitter.com/ClimateAudit/status/895628300168511488). Vu le nombre de données disponibles, il est normal de faire de choix et de retirer des graphes qui sont parfois redondants : Pour la meme situation des graphes (parfaitement justes) peuvent donner des messages contradictoires en apparence. Il est cependant interessant de voir ces graphes du Draft 3

    > Je vois que dans la liste des Lead auteurs il y a Mr Maslowski qui avait prédit ( calcul et modele a l'appui) la fin de la banquise arctique en été pour .... 2013 !! Esperons qu 'il a mis un peu d'eau dans son vin ( ou plutot de glace dans son pastis) .

    > Un point de detail : Pour dramatiser l'augmentation de temperature vous prenez bien entendu l'ecart le plus grand ( 1.4 degF) pour votre conversion : Or cela correpond a l'augmentation des temperature les plus froides sur la periode considerée . Si l'on regarde l'augmentation de la temperature moyenne (1.2 degF) , on trouve environ 0.66 degC d'augmentation en 65 ans . Soit environ 0.1 degC par decade.

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    1. Encore un commentaire que je retire de la boite à spams dans laquelle Blogger a automatiquement placé votre prose, à croire que Blogger a un sixième sens pour repérer les trollers.

      Je ne commenterai pas vos "arguments" qui n'en sont pas, me prêter des intentions (cherry-picking) que je n'ai pas ou faire référence à des guignols comme Steve McIntyre suffit amplement à vous discréditer.

      Sachez qu'à partir de maintenant je ne prendrai même plus la peine de réagir comme je le fais maintenant, vos commentaires resteront plantés là en attente d'être ressortis un peu plus tard pour vous montrer à quel point vous êtes à côté de la plaque mon pauvre ami.

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  2. "Et pendant ce temps Laurent Bourgnon profite de conditions exceptionnelles pour réaliser une première, relier l'Alaska au Groenland par le passage du Grand Nord avec un catamaran de fortune :"

    Par conditions exceptionnelles , vous entendiez "Froid et Tempetes" ?

    http://ledefibimedia.com/?p=7867

    Malheureusement Yvan Bourgnon est aujourd'hui bloqué dans le port de Taloyoak et la fenetre meteo pour achever son passage du Nord Ouest est en train de se refermer. Je croise les doigts (sincerement) pour qu'il y parviennent mais etant donné les conditions de banquise qu'il doit encore affronter , notemment autour de l'Ile du Prince de Galles , cela sera tres compliqué ...

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  3. "Sachez qu'à partir de maintenant je ne prendrai même plus la peine de réagir comme je le fais maintenant"
    C'est vraiment dommage (sans sarcasme) car je pense qu'il est important de continuer á débattre avec ceux avec qui l'on est pas d'accord. Sinon á discuter qu'entre personne du meme avis , on tombe rapidement dans une chambre d'echo ...

    Je vous remercie tout de meme de m'avoir fait découvrir le site Science of Doom qui est ,et de loin avec Climat Etc .., le meilleur site sur le climat : Ouverture d'esprit, vision nuancée du Monde, respect des scientifiques (tous) , prise de recul, argumentation solide , prise en compte des problematiques annexes ....

    Si vous m y autorisez , je continuerai bien evidemment á réagir á vos billets .

    Cordialement
    BenHague

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    1. « Si vous m y autorisez »

      Vous êtes peut-être mal habitué, mais je n'autorise personne à réagir à mes billets, chacun est entièrement libre de le faire.

      Vous pouvez donc continuer autant de temps que vous le voulez, j'irai même repêcher les messages qui tomberaient éventuellement dans la poubelle comme je l'ai toujours fait.

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  4. Je vais essayé d'expliquer pourquoi de mon point de vue votre approche est non seulement du cherry picking mais est egalement erronéeet inutilement alarmiste.

    Vous dites :
    "Les points rouges mentionnent les températures records ; on remarquera que malgré la chaleur extrême il a plu bien davantage que la normale à Nome, alors que plus au sud, à Cold Bay, c'était au contraire la sècheresse qui prévalait. On peut tirer comme conclusion, à partir d'un seul Etat sur un seul mois, que les très hautes températures peuvent parfaitement cohabiter avec des fortes précipitations ainsi que des sècheresses, ce qui nous promet les événements extrêmes prédits par ailleurs par les modèles climatiques."

    Une grande partie de mon analyse vient de ce site pour les stations de Nome et Cold Bay :

    https://www.wunderground.com/history/airport/PAOM/2017/7/31/MonthlyHistory.html?req_city=Nome&req_state=&req_statename=Alaska&reqdb.zip=&reqdb.magic=&reqdb.wmo=

    1) Tout d'abord pour ces deux stations , il n'y a pas eu de chaleur extreme ou de tres hautes temperatures conme vous l'affirmez . D'ailleurs aucun record de chaleur ( ni en moyenne , ni en pic nónt été enregistré par la NOAA sur son graphe ) .

    2) Cold Bay :
    La precipitation moyenne de Cold bay est de 64 mm en juillet . Cet été , elle fut de 38 mm , ce qui correspond á un mois d'avril moyen á Paris . Je pense que tout les Parisiens vous dirons que avril á Paris n'est pas un mois de secheresse. Mais plus amusant encore , c'est qu'il a plu 11.6 mm d'eau dans la nuit du 31 juillet au 1er Aout repertorié en Aout (et pas en juillet) . A quelques heures pres , le mois de juillet pour Cold bay etait sans aucun "record" avec 50 mm d'eau. Il s'agit ici clairement d'un artefact du á la cloture d'enregistrement.

    3) Nome . Il pleut d'ordinaire 58 mm d'eau en juillet (https://fr.wikipedia.org/wiki/Nome_(Alaska)#/media/File:Klimadiagramm-metrisch-deutsch-Nome(Alaska)-USA.png) . Ce mois ci il a plu 99.83 mm . ( les 186% represente en fait le total pas un surplus) . Ce qui est interessant c'est que tout le surplus de pluie est survenu sur une seule et unique journéé ( le 23 juillet avec 44 mm de pluie) lors d'une tempete . Il se trouve que le maximum de pluie est obtenue en usuellement en aout pour Nome due une ou deux tempetes de pluie . Cette année une de ces tempetes est arrivée en ävance d'une semaine .. Quoi d'extraordinaire ? Rien ....


    En conclusion :
    Pour vos exemples de Nome et de Cold Bay :
    a) Pas de temperature extraordianire pour juillet 2017
    b) Un artefact pour Cold bay ( a qq heure pres aucun record náurait etait battu)
    c) Pour Nome , le surplus de pluie est du á une journée de pluie torrentielle due á une tempete de pluie en legere avance sur la saison ...

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